Troubles urinaires

Le fonctionnement de la vessie est contrôlé par le système nerveux et peut être perturbé par une maladie neurologique. On parle dans ce cas d’une incontinence urinaire neurogène. La majorité des patients atteints de SEP connaissent l’une ou l’autre forme de troubles urinaires. Pendant une miction volontaire normale, le muscle de la paroi vésicale se contracte pendant que le sphincter se détend. Dans le cas d’une SEP, il peut se produire une irritabilité excessive de la paroi vésicale. Cela se traduit souvent par des symptômes tels que devoir fréquemment uriner, un besoin accru d’uriner, devoir uriner la nuit et des pertes urinaires. De plus, cela peut aussi provoquer une perturbation de la coordination entre la paroi vésicale et le sphincter, ce qui génère des difficultés pour commencer à uriner, de la rétention urinaire et une augmentation du risque d’infections.

Il est important de savoir que les problèmes urinaires peuvent énormément varier au cours de l’évolution de la SEP. En cas de troubles urinaires, il est recommandé de consulter le médecin traitant ou un neurologue. Ils peuvent déterminer s’il est nécessaire de renvoyer le patient chez un urologue. Le médecin traitant peut diagnostiquer une infection urinaire au moyen d’une analyse des urines et prescrire un traitement, le cas échéant. Parfois, les symptômes de la SEP ressemblent aux symptômes d’une infection urinaire. Si les deux se produisent en même temps, il y a un risque que les symptômes de la SEP passent inaperçus.