L’utilisation de médicaments contre la SEP est contre-indiquée pendant la grossesse. La raison est que les effets potentiels du médicament sur le fœtus ne sont pas encore suffisamment connus. De plus, il ressort d’une étude menée sur des animaux de laboratoire en gestation que certains produits ont bel et bien un effet nocif. En général, le traitement chez les femmes est interrompu, en concertation avec le neurologue, dès que le couple arrête la contraception.
Le fonctionnement du système immunitaire est par nature quelque peu inhibé pendant la grossesse. C’est pourquoi le risque d’une poussée, surtout au cours du troisième trimestre, est plus faible qu’en temps normal. Ce risque augmente à nouveau au cours des trois à six premiers mois après l’accouchement. L’allaitement peut également avoir un effet protecteur. Pour des raisons de sécurité pour l’enfant, il est recommandé d’éviter de prendre des médicaments contre la SEP pendant la période d’allaitement.
La SEP n’a en principe aucune influence sur la fertilité. Mais des troubles liés à la sexualité (baisse de la libido, troubles de l’érection, etc.) peuvent apparaître. Il est recommandé de consulter un médecin si la grossesse se fait attendre plus longtemps que prévu (en général, un an). La stimulation hormonale dans le cadre d’un traitement par fécondation in vitro peut augmenter le risque de poussée.